Hugo Nguyen
✣ MESSAGES : 355 ✣ DATE DE NAISSANCE : 14/02/1993 ✣ INSCRIPTION : 17/01/2013 Age : 31
INTO MY BRAIN ~ ADRESSE: 23rd - the royal street, glen oak ~ MAIL/SMS BOX: ~ CONTACTS:
| Sujet: (M) SHARMAN ✝ He’s slowly finding a way back home Jeu 21 Fév - 17:42 | |
| - Citation :
© BY CREATEUR ON SOURCE daniel sharman~ raphael nguyen ~---------- My knees feel weak and I fell too fast. The tide is high but we swam in too deep to catch your breath you tear me apart piece by piece. You can take away all this mess and I could never think anything less of you ✣ ✣ ✣
AGE + 24 - 25 ans PROFESSION + boxeur illégal pour le moment STATUT + au choix DATE DE NAISSANCE + au choix LIEU DE NAISSANCE + glen oak NATIONALITE + français et australien GROUPE + going up the country ∞ empty head ∞
→ Raphael est un gars dur, la mort de sa mère l’a largement traumatisé lui qui était l’enfant chéri de celle-ci. Il rêvait de devenir boxeur, mais bien vite il eu besoin de faire sortir sa rage même en dehors des rings. Il arrêta pendant son adolescence et se mit à faire des combats illégaux en allant jusqu’à Perth parfois. Maintenant, les choses n’ont pas trop changées, mais lui a changé. Il est (selon vos désirs) encore + ou – dur, mais à compris qu’il a fait vivre un enfer à ce qui lui reste de famille. Il cherche à se racheter auprès de son frère et sa sœur mais a vraiment du mal, surtout avec Liv. Le reste est au choix. ∞ think about you ∞
→ ~ We can never go home, we no longer have one. I'll help you carry the load, I'll carry you in my arms. ~ L'estomac noué, je regardais mon frère se faire casser la gueule sans bouger. Impuissance face au spectacle qui s'offrait à moi, je cherchais à fuir les images qui assaillaient pourtant mon cerveau. Ses joues où le sang coulait, ses lèvres enflés, je voyais déjà un coquard poindre sur un bout de sa joue alors que son torse était déjà bleuté à cause des autres matchs qu'il avait déjà disputés. Je ne savais pas ce que je faisais là, perdu dans un entrepôt abandonné de Perth à regarder mon frère s'enfoncer dans la déchéance humaine. Je crois entendre des os craquer lorsque la main de Raphael s'abat sur la mâchoire de l'armoire à glace lui faisant face. Peut-être l'avais-je imaginé, je ne savais plus. Je faisais partie de la foule en délire prêt à payer tout leur loyer pour un peu de sang, sauf que j'étais plus proche de rendre mes tripes que de m'extasier devant le spectacle. Perdu au milieu de la foule en chaleur, une odeur nauséabonde de cigarette et de sueur emplissant l'endroit, je cherchais à fuir ailleurs, n'importe où dans mes souvenirs. J'étais plutôt doué pour ça en temps normal, mais c'était dur pour le moment alors que mon frère se jetait dans une guerre sans fin. Ça n'était qu'un autre combat, qu'une autre bataille. Qu'il gagne ou qu'il perde, il y retournera, pourtant je serais là, encore dans l'ombre. Pourtant je ne pourrais pas l'abandonner, jamais. Et je me souviens encore de l'époque où il voulait être boxeur, l'époque où il me faisait enfiler ses gants en riant après l'école en me disant que son professeur de boxe était dur, mais que c'était le meilleur.Il devait avoir dix ans, à peine plus, et je me souviens qu'on jouait sur la plage. Moi qui tentait de l'imiter et lui qui portaient des coups de plus en plus précis et de mieux en mieux exécuter. Parfois on roulait dans le sable en se battant, mais notre mère arrivait toujours à cet instant pour nous séparer en disant que ça n'était pas un jeu pour deux frères. Alors, on recommençait encore et encore pour qu'elle revienne. Sauf que quand elle est morte, mon frère a abandonné la partie, j'aurais pu me rouler seul dans le sable qu'il ne m'aurait pas porté plus d'attention. Quelque chose était mort dans son regard, comme dans celui de mon père. Depuis les choses ont bien changé et ça me tue de le voir se faire casser la gueule parce qu'il ne sait plus comment exister, parce qu'il a oublié ce que ça faisait d'être serein. Mes yeux sont voilé par un filet humide, pourtant je vois toujours le spectacle morbide qui me fait face. Je vois Raphael se tordre de douleur lorsque son adversaire lui donne un coup de pied dans les côtes. Je sais qu’Olivia va encore crier, je sais qu’il va encore s’enfermer dans sa chambre comme si ça ne faisait rien, s’enfermer en lui rageant pour toutes ces choses qu’il n’avait su faire. Contre tout attente, alors que le match semblait plier depuis le début l’adversaire de Raphael faisant deux fois sa taille, mon frère immobilise son adversaire au sol en attendant que l’autre se soumette. Mais ça continue, mon frère halète difficilement alors que le molosse tente comme il peut de se défaire de la prise de Raph’. Mes yeux sont attirés par ce que tout le monde prend pour spectacle, j’ai envie que ça s’arrête, que ça s’achève. C’est alors que dans un bruit sec on entend l’os du bras du molosse se rompre avant qu’une vague d’acclamations ne se fassent entendre pour Raphael qui a l’air encore plus perdu qu’avant. Et moi je peux pas m’empêcher de me dire qu’il n’y a pas que ce bras qui a été brisé ce soir. Je peux pas m’empêcher de me dire ça alors que le regard de ce qu’il reste de mon frère est hagard et que déjà je traverse la foule en espérant pouvoir le ramener à la maison ce soir. Enfin, ce qu'on tentait de considérer comme une maison.
~ In our family portrait, we look pretty happy. Let's play pretend, let's act like it comes naturally. ~ C'est avec difficulté que j'avais allongé Raphael dans la camionnette de notre père. J'aurais pas dû conduire, j'avais pas encore l'âge, mais je pouvais pas non plus laisser mon frère là tous les soirs. Je me souviens avoir allumé le poste de radio tout en conduisant un peu trop vite. J'avais peur, comme souvent quand je prenais le volant. J'avais peur que mon frère ferme les yeux pour ne plus les rouvrir et de temps à autre, je secouais légèrement son épaule histoire de voir s'il était toujours conscient. Une fois à la maison, je le supportais jusqu'à la cuisine avant de commencer à chercher après des glaçons. Le visage du jeune homme perdu, que je ne reconnaissais presque plus comme étant mon frère, était méconnaissable. Lui pour qui toutes les filles avaient l'habitude se pâmer d'amour avait les lèvres gonflées, un coquard au niveau de l'oeil droit, son torse était marqué et à voir comment il tenait son flanc, on devra encore aller à l'hôpital. En décortiquant mon frère du regard, j'attrapais un tissus pour enrouler un peu de glace dedans avant de presser cette confection de fortune contre sa joue. « Hugo, Raphael ? Arrêtez de faire du boucan, j'ai cours demain moi ! » Avant même d'avoir compris l'ampleur de ce qui allait se produire, je me retournais vers Olivia apparaissant dans l'encadrement de la porte le coeur battant la chamade. Il ne lui fallut qu'un instant pour voir l'état dans lequel était Raphael avant qu'elle ne se mette à s'agiter dans tous les sens pour sortir notre boite à pharmacie. Pendant ce temps, mon frère se redressa prêt à aller s'allonger dans sa chambre après s'être enfermé à double tour. Il n'en eu pourtant pas le temps car déjà Liv le repoussait sur une chaise pour qu'il s'installe : « Qu'est-ce qui s'est encore passé ? » J'étais en face d'une bombe à retardement et je ne savais pas sur quel bouton appuyer pour empêcher le mécanisme de m'exploser au visage. Définitivement emmuré dans son silence, le blessé ne daignait même pas nous regarder, Olivia et moi. J'essayais alors la seule chose qui me vint à l'esprit : « C'est de ma faute... J'ai rencontré un surfeur qui veut gagner le prochain tournoi pour avoir sa place dans la team Rip Curl. » Planté au milieu de la pièce à regarder ma soeur en me demandant si elle allait gober ce mensonge, le silence dans la cuisine est insoutenable. Mon frère a les yeux perdus au sol, ma soeur me tourne le dos et je regarde les fragments éparses de notre ancienne famille. C'est alors qu'Olivia se retourne vers moi, avec bien trop d'embruns aux paupières. « Et c'était aussi de ta faute la semaine passée et la semaine d'avant et toutes les autres fois ? Il est temps que vous arrêtiez de me prendre pour une conne. » « On t'as jamais demandé de fourré ton nez la dedans. Ce sont pas tes affaires. » Aussi étonné que ma soeur, je me tourne vers Raphael qui nous fixe tous les deux. Ses yeux bouillonnent, ses poings sont crispés, je le connais bien, je sais qu'il a mal, qu'il souffre et qu'il ne sait pas comment réagir, je le sais, mais je ne sais pas comment l'aider. Je ne sais pas comment enlever la peine qui l'écrase, comment soigner les vielles blessures qui n'ont toujours pas cicatrisées. Leur voix commencent à monter dans la nuit, j'ai l'impression de redevenir un enfant, quand maman et papa se disputaient. Mon frère et ma soeur se lancent plus des mots, ce sont des couteaux qu'ils jettent à travers la pièce se blessant à chaque fois un peu plus en disant quelque chose de pire. Je les vois s'autodétruire, tomber en ruine et j'observe le spectacle impuissant alors que notre vie nous file entre les doigts. « J'essaye. Sincèrement, je fais de mon mieux pour t'aider Raphael, mais t'as pas envie d'être aidé, t'aimes trop tes vieux démons qui te pourrissent de l'intérieur. » Il est debout à côté de la porte, il sait qu'il doit s'en aller, qu'il est temps pour lui de disparaître avant que tout ne dégénère. Je m'avance vers lui pour empêcher qu'Olivia ne fasse quelque chose qu'elle regrette, mais je suis trop infime. J'ai l'impression d'être minuscule fasse à eux deux, d'être inutile. Liv l'attrape par le bras alors que je m'accroche à son épaule pour qu'elle arrête. J'aurais aimé avoir plus de caractère, pouvoir crier un bon coup pour leur dire d'arrêter.J'aurais aimé être un autre, mais c'est trop dur, je ne sais pas comment faire. « Qu'est-ce que tu veux que je te réponde ? J'aurais souhaité qu'aucun de vous deux ne naisse, on était bien avec papa et maman avant que vous n'arriviez. Elle serait toujours là si vous n'étiez pas là. » Le choc est dur, je ne peux contenir ma soeur qui explose, ses poings s'abattant sur le torse musclé de Raphael. Je ne sais dire si elle crie où si ce sont mes oreilles qui bourdonnent, je sais juste que les larmes coules le long des joues de Liv et que moi je regarde le spectacle. Je regarde comme les autres enfoirés qui ont regardé mon frère se faire démolir une heure plus tout. Il grimace, elle lui fait mal, mais je ne les sépare pas, je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. « J'ai toujours tout fait pour te contenter. TOUT ! Alors, pourquoi tu n'en as rien à faire ? Alors, pourquoi tu ne m'aimes pas ? Pourquoi ! » Silencieusement, j'enroule mes bras autour des épaules de ma soeur alors que les larmes ravagent son visage. Raphael ne nous offre même pas un dernier regard. Il nous laisse là, deux échoués incapable de voir le rivage. Il nous laisse là, perdu au milieu de la nuit, conscient qu'on avait rien compris. Conscient que ce n'était pas nous les naufragés, mais lui qui se noyait dans la rage qui lui nouait la gorge. J'ai eu l'impression d'avoir perdu mon frère cette nuit là et je n'ai jamais plus retrouvé ma soeur. private life
Le prénom, l’avatar (même si j'ai eu du mal à trouver un gars qui ressemble un peu à AJ) et l’âge (tant que c'est le plus vieux) sont négociables. J’aimerais qu’on en parle, mais ça ne me dérange pas tant que vous gardez le noyau dur de Raphael qui est un gars n’ayant pas eu une vie facile et qui est encore plus ou moins dur (selon votre préférence). Si vous avez besoin de précisions, qu’on en parle ou quoique ce soit, ma boite mp est ouverte. Bien sur, à votre arrivée je sors les smiley pour vous accueillir et vous allez m’adorer en petit frère chiant ! | |
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Sinead Carven ~ A WAVE, AN AWESOME WAVE
✣ MESSAGES : 125 ✣ INSCRIPTION : 25/02/2013
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| Sujet: Re: (M) SHARMAN ✝ He’s slowly finding a way back home Ven 8 Mar - 21:11 | |
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