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 it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv

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Hugo Nguyen

Hugo Nguyen


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MessageSujet: it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv   it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv EmptyVen 1 Mar - 18:03


✣ ✣ ✣
and every man is an island, an island
in his own special way

Ca faisait déjà une semaine que j’étais revenu et je n’avais encore rien fait. J’étais censé reprendre les entrainements, reprendre ma vie comme avant et repartir de plus belle, sauf que j’avais envie de prendre mes distances. J’étais de retour chez moi, mais j’avais l’impression de plus être le bon gars pour cet endroit. J’étais resté trop loin trop longtemps, je m’étais perdu une fois encore. Soupirant, je tirais sur la clope que j’étais en train de me griller. Je n’avais jamais aimé fumé, à vrai dire les seuls fois où j’avais essayé j’avais toujours manqué de déclencher une catastrophe. Sauf que depuis quelque temps la pression était trop intense, j’avais l’impression que le monde attendait de moi des choses dont je n’étais pas capable. Je ne savais pas comment dire non au monde non plus. Soupirant, je passais une main dans mes cheveux avant d’éteindre ma cigarette dans le sable et ranger le mégot dans ma poche, souiller la plage avec ce déchet ? Jamais. L’espace d’un instant, je laissais mes affaires là où elles étaient pour me diriger vers la mer qui me faisait de l’œil depuis plusieurs déjà. Je marchais sans but, tournant en rond dans l’eau mes pieds caressé par la brise humide et rafraichissante de l’eau. Un sourire effacé aux lèvres, je savais que je venais de là, je savais que je devais y retourner, mais je ne savais pas encore comment.
Après avoir passé des heures dehors, je remettais ma chemise sur mes épaules sans la boutonner laissant voir mon marcel blanc préféré. C’est en arborant un large sourire que je me dirigeais vers la maison familiale tirant mon sac noir derrière moi, celui-ci contenant des affaires d’entrainement. Je ne faisais rien quand je partais le matin de chez moi, j’errais dans Glen Oak, je me cachais dans les dunes, dans les bois et je restais là bas des heures avant de réapparaitre en disant que je m’étais entrainé. Une fois arrivé à la maison, je passais par le porche pour retirer mes chaussures pleines de sable avant de rentrer dans la maison pieds nus. Je savais d’avance qu’Olivia allait me sauter dessus en me suppliant de porter des chaussures histoire de pas salir toute la baraque, mais j’y pouvais rien, j’aimais lui taper sur les nerfs. « Qui a le meilleur petit frère de la planète ? » Criais-je depuis l’entré tout en retirant ma chemise avant de la jeter dans le panier à linge. Je savais que Liv allait descendre les escaliers en grommelant quelque chose comme quoi ça n’était pas elle. Mais je savais surtout que même si elle disait ça, elle tenait à moi bien plus qu’on était capable de se l’avouer. Tout comme je l’aimais plus que je serais jamais capable de l’exprimer.
Allant dans la cuisine avant de me faire attraper par ma sœur pieds nus, je trouvais du thé glacé dans le frigo et servait deux verres alors que la cadette de la famille apparaissait dans l’entrebâillement de la porte. Un sourire amusé aux lèvres, je tendais le doigt pour lui intimer de garder le silence tout en soufflant : « Avant de dire quoique ce soit, regarde ce que j’ai pour toi. » M’approchant de ma sœur, je fourrais ma main dans ma poche dénichant le collier que j’avais acheté peu de temps après avoir entamé ma rééducation. C’était un collier simple, plusieurs lanière finissant par se nouer en une tresse plus épaisse finie par un coquillage que j’avais essayé de tailler pour que ça ressemble à une dent de requin. J’avais agrémenté la pièce de plusieurs coquillage, cherchant à rendre le tout plus personnel. J’espérais sincèrement qu’elle puisse l’aimer. Lui tendant l’objet, je lui montrais le derrière du coquillage tout en lui parlant: « J’ai gravé les initiales de toute la famille, histoire que tu sais… on soit à nouveau… uni. » C’est finalement un sourire penaud et légèrement gêné que je lui adressais. C'était idiot, puéril, je me demandais quelle idée idiote m'avait prise pour que je me lance là dedans, j'étais con parfois. Cessant de ne m'intéresser qu'à moi, je me demandais si elle allait prendre mal le fait qu’un R se rapportant à notre frère soit aussi sur ce coquillage.
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Olivia Nguyen
CAUSE IT'S A BITTER SWEET LIFE.
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MessageSujet: Re: it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv   it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv EmptyMar 12 Mar - 14:19

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- Ahah ! J’ai vraiment cru que t’allais me bouffer !
- J’mange pas n’importe quoi...
- Hein ? Comment ça ?


La maison était calme, d'un calme quasiment olympien. Papa était parti quelques jours sur son bateau de pêche en compagnie de son plus fidèle et vieil ami. Si d'ordinaire j'avais l'habitude que nous ne soyons que tout les deux, depuis une semaine nous accueillions un tout nouvel habitant, du moins, un revenant si l'on peut dire. Hugo. Mon petit frère. Le petit prodige de la famille, celui qui savait mieux que tout le monde poser ses pieds sur une planche de surf sans jamais y tomber. Chose que je ne pouvais faire, et ce n'est pas faute d'avoir essayer. Raph ? À vrai dire je n'en avais plus aucunes nouvelles, plus depuis quelques longs jours déjà. Je n'en voulais tout simplement pas, ou plutôt je mourais d'envie d'en avoir mais il m'était inconcevable de l'appeler, de demander à l'un ou l'une de ses ami(e)s ou même de lui écrire ne serait-ce qu'un message. La colère que je ressentais à son égard était encore trop grande et trop récente pour que je puisse passer au dessus. On dit toujours que l'on ne devrait pas tourner le dos à sa famille, hélas Raph avait désiré de le faire, et je n'allais très certainement pas faire le premier pas dans sa direction. Ce n'était pas à moi de le faire.
Quoi qu'il en soit, le retour d'Hugo avait été accueilli à la maison avec un énorme plaisir, bien qu'il s'agisse d'un retour provoqué à cause d'une blessure, je n'avais pu m'empêcher de voyager dans le passé et de nous revoir, lorsqu'il rentrait de colonies de vacances ou inversement, lorsque je lui sautai dans les bras, parsemai ses joues de baisers avant qu'il ne me pousse prétextant ne plus avoir d'air pour respirer. Hugo ? Il était en quelque sorte ma moitié, le frère Nguyen avec lequel j'avais une affinité énorme, nous étions comme les deux doigts d'une main. Petits, nous nous confions l'un à l'autre avec une aisance si grande et cela n'avait pas changé, du moins, à quelques points prêts.

« Qui a le meilleur petit frère de la planète ? » Entendis-je avant que la porte d'entrée ne claque. Bien que plongée dans mes bouquins un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je me relevais de ma chaise et me dirigeait en direction des escaliers pour le rejoindre. Je roulai finalement les yeux en l’apercevant. « J'hésite encore, le petit frère de la voisine lui apporte souvent des sushis ! » Grommelai-je en descendant les escaliers d'un pas lourd. Bien évidemment, je ne pensais pas le moins du monde les mots que je lui annonçai. Hugo faisait parti intégrante de ma vie, peut-être un peu trop parfois puisque j'avais cette affreuse tendance à le surprotéger. Depuis la mort de maman, lorsqu'il n'avait que quelques petites années, j'avais comme écopé de ce rôle de mère, en plus d'être une sœur j'avais été celle qui avait prit soin de lui lorsque papa était sur son bateau de pêche et lorsque Raph était je-ne-sais-où à faire je-ne-sais-quoi ! J'accordai un sourire à mon petit frère avant de le suivre jusqu'à la cuisine. Remarquant une forme de gêne et d'impatience, je me calai contre l’entrebâillement de la porte qui menait à la pièce et le laissai sortir le présent qu'il désirait m'offrir depuis quelques temps déjà.
Je lui souris lorsqu'il me tendit la main pour poser le collier dans la mienne. Je dois l'avouer, il ne payait pas vraiment de mine mais ne dit-on pas que les plaisirs les plus simples sont les meilleurs ? Non plus sincèrement, ce collier avait eu le don de me réchauffer le cœur. Pour je ne sais quelles raisons, je retournai une fois de plus dans le passé, lorsque nous étions jeunes. Ces moments de complicité m'avait énormément manqué, son départ pour le surf professionnel avait été vécu comme un véritable déchirement, Hugo représentait le petit oisillon fragile que je ne pouvais m'empêcher de vouloir protéger, le soutenir dans ses choix, vouloir le pousser sans cesse vers le haut. Alors que je lui souriais, je remarquai que le collier contenait une surprise de plus. « J’ai gravé les initiales de toute la famille, histoire que tu sais… on soit à nouveau… uni. » Aussi touchant que cela puisse paraître, mon cœur s'emballa, une douce chaleur s'appropria l'intégralité de mon corps. Hugo avait cet air si innocent. Les initiales de chaque membre de la famille y étaient gravés, cependant, lorsque je vis le « R » en représentation de Raphaël, mon ventre se noua, ma gorge se serra et je sentis mes mains devenir moites. Je n'avais pas entendu ou même parler de Raphaël depuis notre dernière dispute durant laquelle il avait apparemment définitivement quitté la maison. « Ce... c'est gentil Hugo. » Lui lâchai-je tout en refermant ma main dans laquelle se tenait le collier. Déviant pour la première fois mon regard du sien, je passais ma langue sur mes lèvres comme pour essayer de calmer cette inévitable envie de pleurer. Raphaël était devenu, au fur et à mesure des années, un sujet presque tabou dans la famille. Si, lorsque nous étions petits nous étions une famille unie et heureuse, depuis la mort de maman tout cela avait changé. Rares voir quasiment nulles si ce n'est même inexistantes, étaient mes conversations avec ce dernier. Je pris une profonde inspiration, essayant tant bien que mal de refréner ce sentiment. « Tu as des nou... » J'avais essayé, plusieurs fois de prendre des nouvelles de ce dernier mais impossible. Je changeai de sujet tout aussi rapidement que j'avais essayé de l'entamer. « Papa m'a appelé ce matin, il aurait aimé te parler et savoir comment tu allais. » Un dernier sourire, et je me cachai derrière mon verre de thé glacé en en buvant plusieurs gorgées. Aussi rapidement qu'il était arrivé sur la table, le sujet « Raphaël » allait retourner au placard, du moins, l'espérai-je !
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Hugo Nguyen

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MessageSujet: Re: it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv   it's a long, long way back to nashville where i come from, where i been ✣ liv EmptyMer 20 Mar - 14:49


✣ ✣ ✣
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« J'hésite encore, le petit frère de la voisine lui apporte souvent des sushis ! » Je n’entendis que la moitié de ses mots, mais je savais déjà de quoi il en retournait. On avait l’habitude de se taquiner, ça se passait souvent comme ça. J’étais la petite tête brûlée qu’Olivia contrôlait avec quelques piques bien lancée. Je n’aurais certainement échangé ma sœur pour rien au monde et j’aimais à penser que c’était le cas. Il fallait dire qu’elle m’avait subi encore et encore, s’occupant de moi plus qu’elle n’aurait du. Prenant soin de moi comme la mère de substitution qu’elle était devenue. C’était triste, un petit peu. Olivia avait du grandir pour prendre une place que notre mère avait laissé et elle n’avait pas à faire ça. C’était pas à elle de faire ça, on ne lui avait pas demandé, mais elle avait senti l’obligation de porter des vêtements trop grand pour elle, de porter des responsabilités qu’on n’aurait pas dû lui imposer. J’aurais aimé l’aider avec ce poids, mais déjà il était trop tard pour ça. Trop tard pour lui donner de l’aide, je pouvais juste essayer d’arranger les choses. Couvrir son cœur de sparadrap et lui ramener Raphael, lui ramener la vie qu’on lui avait arraché. Mais c’était pas si simple, ça ne l’avait jamais été. Je n’avais pas été capable de garder Raphael auprès de nous par le passé et maintenant j’avais l’impression de m’être perdu depuis l’accident. C’était surement pour ça que je tenais ce collier fait de petit rien. C’était peut-être pour ça que j’étais bouffé par l’impatience et par la gêne à l’idée de lui donner.
Je m’étais pourtant lancé, lui offrant le présent tout en lui expliquant ce que j’espérais. C’était trois fois rien, mais dans certaines cultures, ce genre de présents était comme les pierres entamant un long sentier. Un sentier qu’on se doit d’entretenir pour retourner d’où l’on vient, pour retrouver ceux qu’on a perdus. « Ce... c'est gentil Hugo. » Liv avait à peine dit quelque chose, j’avais pas besoin de plus pour ressentir le malaise. « C’est pas grand-chose »Je savais d’où venait ce sentiment incontrôlable, cette espèce de douleur mélange de tristesse et de regrets. Raphael était un élément très dur à aborder dans la famille, un fantôme qui nous hantait tout autant que notre mère et même si ça faisait longtemps que je ne l’avais plus vu avec la rééducation, je ne pouvais pas l’oublier. Il était partout. Dans les murs de cette maison, dans chacun de nos mots, à la source de plusieurs de nos maux. Silencieux, conscient de la bataille interne qui se déroulait pour Olivia, je la regardais se débattre avec ses vieux démons. Les choses avaient tellement changés depuis ce soir là, ce soir où elle et Raphael s’étaient mis à crier et où j’avais été incapable de faire quoique ce soit. Je m’en voulais, j’aurais peut-être pu éviter cette séparation trop abrupte pour chacun d’entre nous. Maintenant, j’avais envie de prendre Olivia dans mes bras, glisser mes mains dans son dos et arracher les mots durs qu’elle n’arrivait pas à faire sortir. Répondre à ses questions sans qu’elle ne les pose et l’aider à panser toutes les plaies que notre frère avait causées. « Tu as des nou... » Un sourire penaud aux lèvres, je voyais bien que Liv essayait du mieux qu’elle pouvait d’entamer cette partie la de la conversation. Sauf que depuis mon retour on n’avait jamais réussi à aborder le sujet. On le frôlait du bout des doigts sans jamais prendre notre peine à pleine main. C’était dur, autant pour elle que pour moi, on avait peur d’en parler. Moi j’avais peur de blesser Liv et de retourner des choses qu’il valait mieux laisser tranquille à jamais. Mais serions-nous jamais tranquille sans Raphael avec nous ? Nous n’étions plus qu’une famille estropiée sans lui. Une famille un peu plus estropiée que ce que nous étions déjà. Je n’osais pas répondre à sa question, je n’osais pas lui dire que non, je n’avais pas eu de nouvelle, mais que oui je comptais bien aller le voir et j’espérais bien lui faire comprendre que lui sans nous ça ne rimait à rien et que nous sans lui ça n’avait jamais rien signifié.
« Papa m'a appelé ce matin, il aurait aimé te parler et savoir comment tu allais. » Buvant tranquillement une gorgée de mon thé glacé, je voyais sans mal la gêne de Liv se peindre sur tout ses traits. Elle était gauche quand ça allait mal, elle espérait, elle tentait et croyait qu’elle était capable de camoufler ce qu’elle ressentait, mais c’était faut face à moi. Néanmoins, ce fut à mon tour d’être gêné, depuis la mort de maman notre père était devenu un étranger à mes yeux. Je l’aimais toujours, comme je l’avais toujours aimé, je ne savais juste plus comment m’y prendre. « La prochaine fois demande lui quand il repense sonner, histoire que je puisse répondre. Et lui, il va bien ? » J’avais sincèrement l’impression de parler d’un ami, un étranger que je n’avais plus vu depuis longtemps, il s’agissait de mon père pourtant. Tâchant d’avoir l’air le moins perturbé possible, je continuais à sourire bien que je pensais à la rééducation et aux heures que j’avais passé avec un psychologue à tenter de comprendre pourquoi je ne voulais pas, selon ses dires, aller mieux. Rebuvant une gorgée de mon thé, tentant de trouver en moi une force que je ne possédais pas, je finissais par souffler avec crainte : « Je pensais aller voir Raphael, peut-être la semaine prochaine… je ne sais pas si t’aurais envie de venir. » J’avais peur, surement aussi peur qu’elle. On était deux naufragé terrifié de revoir la terre ferme, surtout si celle-ci pouvait nous être hostile.

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