On a pas le temps d'être malheureux.

mirror, mirror

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Oswin monte à cheval depuis toute petite. L'équitation est l'une de ses passions mais elle en parle très peu. C'est "son petit truc à elle", qu'elle ne partage qu'avec son cheval. + Elle adore la littérature, notamment la littérature européenne. Elle est d'ailleurs très fasciné par l'europe et rêverai de pouvoir visiter les capitales européennes. + Il y a trois ans, elle s'est fait tatoué le signe de l'infini sur le poignet droit, c'est pour elle un véritable symbole + Elle utilise la cigarette comme un destressant. Dès que quelque chose la contrarie, ou dès que quelque chose de négatif va lui arriver, elle va allumer une cigarette. Cela dit, même quand tout va bien, elle les enchaine. + Elle adore courir. Garder la ligne est un des points qu'elle ne néglige pas. Tous les matins la jeune femme enfile ses baskets pour une heure de jogging au bord de la plage, rien de mieux pour attaquer la journée. + Pure fan de minimal et de musiques comme Paul Kalkbrenner. + Elle change de couleur de cheveux assez régulièrement, passant du brun au blond, du blond au brun. + Oswin sort faire les magasins au moins une fois par semaine, une véritable amatrice de paire de chaussure. + Téo lui manque. Plus que n'importe qui d'autre. + La jeune femme a horreur de la politique. Elle ne prend pas la peine de s'y intéresser, trouve ça superficiel et faux. Pour elle, les hommes politiques ne sont que des manipulateurs qui tentent de bien faire fonctionner leur marionnettes. + Oswin est une personne très rancunière. Elle se fâche peu mais quand ça arrive généralement, elle ne pardonne pas. + La famille, pour elle, c'est très important. Quand sa mère est morte, les liens de la famille Andrews se sont fortifié au plus au point. La jeune femme est très proche de son père, elle le voit très souvent. Sa petite soeur, Camila est la prunelle de ses yeux. Si quelqu'un prend le risque de s'approcher d'un peu trop près d'elle, Oswin sort les griffes. + La jeune femme est une incroyable pianiste. Elle a apprit le piano avec son père, quand elle avait six ans, et elle n'a jamais décroché. Le piano qu'elle possède dans son salon est le dernier cadeau que lui a fais sa mère, il est sacré. + Oswin veut vivre sa vie comme elle l'entend. Elle veut profiter de tout, tout le temps. Pour elle, la vie est un don à ne surtout pas gâcher, et dont il faut profiter, à chaque seconde. + Elle adore tout ce qui touche à la marine. Les poissons, elle les connais tous sans exception. Depuis qu'elle est toute petite, elle passe des heures au bord de l'eau. Elle fait partir des rares personnes à Perth qui ne font pas de surf. Elle trouve que ça nuit au poisson.

behind the mask

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PSEUDO + Rose Red PRENOM + Elisa UN PETIT MOT ? + Encore plus beau que la première version

my life as a duck

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+ octobre, seize ans.
Oswin se balançait sur la vieille balançoire qu'elle et Téo avaient installé dans ce qu'ils appelaient "la basade" à l'époque. Il était assis sur le rocher, un peu plus loin, derrière son amie. Il la regardait aller et venir, brassant l'air de ses pieds. Elle ne disait rien. Elle n'avait pas dit un mot depuis qu'il était arrivé. Lui aussi se taisait, il attendait, sachant pertinemment que lorsque que sa meilleure amie se déciderait à ouvrir la bouche, il devra être fort pour eux deux. Il savait ce qui les amenaient ici aujourd'hui, et il n'avait plus qu'à attendre, attendre qu'elle le sorte enfin de sa bouche. "Elle est morte." Ces quelques mots avaient frappé le silence. Téo ne dit rien, il ne bougea pas d'un pouce, replongeant la basade dans le silence. Oswin continuait de se balancer, sans changer le rythme qu'elle s'était installé depuis une bonne demie heure maintenant. Le jeune homme derrière elle baissa la tête et se mit à jouer avec une branche qu'il ramassa sur le bas côté. Il relevait la tête de temps en temps pour observer la silhouette de son amie. "Comment je vais faire moi maintenant ?" Elle s'arrêta à cet instant, posant enfin ses pieds au sol, et elle se retourna pour faire face au jeune homme. Une larme coulait sur la joue de la jeune fille, elle s'apprêtait à éclater en sanglot. Il se leva pour la prendre dans ses bras, elle le repoussa vivement. "Un calin ? Tu te fou de moi ou quoi ! Depuis quand on fait parti de ceux qui se font des calins toi et moi ? Bordel je veux juste que tu me balances un truc dans la gueule qui me réveil." Il recula d'un pas et souri à sa meilleure amie. "C'est un mec, il entre dans un bar il dit "salut c'est moi !" et enfait, c'était pas lui." Du dos de sa main, il essuie la larme qui coule sur la joue de la jolie brune. "Putin, t'es con j'te jure !" Téo s'appuya contre l'arbre de la balançoire en souriant. Il jouait avec les écorces du bout des doigts en fixant le visage pâle d'Oswin. "Je sais pas ce que je ferai sans toi." "Tu veux que je te dise ? Tu aurais une vie... POURRIE. Tu pleurerais nuits et jours à l'idée d'être seule, seule et seule. Tu passerais ton temps à broyer du noir dans ton coin et peut-être même que tu aurais mis fin à tes jours." Elle lui tira la langue et commença à marcher en direction de la plage. "Ma mère est morte Téo. Elle est partie, et je ne la reverrai plus jamais. Je vais avoir besoin de toi, la nuit comme le jour, à n'importe quelle heure. Alors, sois le meilleur ami qu'on puisse rêver d'avoir. S'il te plait."

+ juillet, vingt et un ans
La jeune femme pénètre dans son bar préféré en trombe. Elle pousse la porte avec hargne, la cognant contre le mur. Une vague de visage se tourne alors vers elle un instant, et très vite chacun regagne son occupation. Elle s'approche du jeune homme accoudé au bar qui n'avait lui même pas prit la peine de se retourner durant ce vacarme. Il avait compris l'instant même où la porte s'était ouverte. "Et voilà, VIREE ! Je me suis fais virée !" Oswin s'assoit sur le haut tabouret. "Servez moi ce que vous avez de plus fort." Téo la regarde. "Arrête de boire bordel." Elle ne l'écoute pas, elle a déjà fait un cul sec du shooter que lui a déposé le barman trois secondes avant, et elle en redemande. "C'est toujours pareil avec toi de toute façon. Tu trouve un travail, un truc à la con, et arrogante comme tu es, tu te fais virer une semaine après. Tu parles mal, tu bois, t'arrête pas de fumer, tu enchaines les boulots de merde. Tu as vingt et un ans Win, tu le sais ça ?" Elle lève les yeux au ciel. A ce instant, elle hésite à prendre son sac et à s'en aller. Elle choisit finalement de faire son deuxième cul sec et elle sort aussi vite qu'elle est entrée, balançant un billet sur le comptoir dans son mouvement. Téo se lève de son siège à son tour et cour alors pour la suivre. Il pleut et il manque de glisser à plusieurs reprises sur le trottoir en essayant de la rattraper. Quand il arrive à sa hauteur, il lui attrape le bras et la retourne. Leur visage sont trempé d'eau de pluie, le maquillage d'Oswin à coulé, et elle tremble. "Lâche moi. Lâche moi VITE." Son visage était fermé comme il ne l'avait jamais été. Téo lacha le bras de son amie, son visage se décomposait au fil des secondes. La pluie s'abattait sur leur deux corps immobiles. "Je ne te reconnais plus Oswin. Je ne sais plus qui tu es. Même ta soeur m'a appelé l'autre soir pour me parler de toi parce qu'elle n'ont plus n'arrive pas à te reconnaitre. Alors pour moi s'en est trop, je me casse, je ne veux plus entendre parler de toi."

+ septembre, vingt-trois ans
Oswin jouait du bout des lèvres avec la paille posée dans son verre. Sa petite soeur l'observait de l'autre côté de la petite table du restaurant de la baie de Perth. Elles restèrent en silence cinq minutes avant de se décider à faire le premier pas. Les deux soeurs avaient toujours été comme des jumelles et pourtant, lorsque Oswin avait traversé son semblant de mauvaise passe, elles s'étaient fâchées. "Camie, j'ai trouvé un superbe appartement, j'ai un boulot qui me passionne, j'ai enfin retrouvé ma tête. J'ai fais des erreurs à la con mais tu me connais, tu sais qui je suis vraiment." Le sourire sur le visage de Camila était figé. "Je ne comprendrai jamais comment tu as pu te fâcher avec lui. Oui je suis ta petite soeur, je serai toujours là tu le sais très bien. Mais lui, lui il était vraiment tout ce dont tu avais besoin, et tu l'as laissé filer." Oswin leva les yeux au ciel, et attrapa la dernière cigarette de son paquet la glissant entre ses lèvres. Elle l'alluma calmement et après avoir humé deux grosses bouffées de fumée, elle reposa son regard sur celui de sa petite soeur. "Tu vois, là nous avons la preuve que tu étais encore trop petite pour tout comprendre. Si nous avons coupé les ponts c'est parce que je ne pouvais pas être celle qu'il voulait que je sois. Il était amoureux de moi si tu préfères, et moi, j'étais un oiseau, libre comme l'air qui n'aurait jamais prit le risque de s'écraser bec contre sol." Oswin n'ajouta rien. Elle n'avait pas parlé de Téo depuis des mois et rien que de l'évoquer dans cette courte conversation, son coeur avait fait un bond dans sa poitrine. Deux ans qu'elle ne l'avait plus croisé. Deux ans déjà, qu'il lui manquait.