Liam H. Stanhope
✣ MESSAGES : 6 ✣ DATE DE NAISSANCE : 17/02/1992 ✣ INSCRIPTION : 02/03/2013 Age : 32
| Sujet: ∞ Lit. Table de multiplication. T'as compris ? Sam 2 Mar - 22:41 | |
| - Citation :
© BY noworriesintheworld ON tumblr dougie poynter~ (wil)liam holden stanhope ~---------- “ J’ai pas envie de faire d’erreurs. --- Faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard. ” ✣ ✣ ✣
AGE + vingt-et-un ans PROFESSION + animateur radio, enfin, à temps partiel quoi OCCUPATION + liam ne fait pas grand chose, disons qu'il vit plutôt au jour le jour sans rien prévoir à l'avance. et ça lui convient parfaitement STATUT + seul, plutôt que mal accompagné. ça vaut mieux, et puis ça fait moins chier. enfin c'est ce qu'il raconte, quoi. DATE DE NAISSANCE + dix-sept février LIEU DE NAISSANCE + perth, australie NATIONALITE + australienne GROUPE + stand by me
∞ my life as a duck ∞
✣ CHAPITRE UN. Ferme les yeux. Retiens ton souffle. Compte jusqu'à dix. Peut-être, comme ça, ça passera. Il sent son petit cœur battre la chamade, il aimerait le retenir à l'intérieur, mais maintenant, il est persuadé qu'il bat beaucoup trop fort pour rester caché derrière ses cotes. Il sert les poings, tête baissée ; il a essayé, des centaines de fois, de retenir sa respiration assez longtemps pour ne plus sentir les battements fous de son palpitant, mais toujours il parvient à entendre les boums jusque dans ses oreilles chaudes. Il a essayé de retenir son souffle suffisamment longtemps, pour aller mieux, pour oublier, mais ça n'a jamais marché. Peut-être, un jour, il sera assez courageux pour le faire et, alors, à ce moment-là, il n'entendra plus rien, ne verra plus rien, ne vivra plus rien. Il n'entendra plus aucun battement de son cœur, plus jamais. Les yeux rougis par la colère, il se demande pourquoi lui. C'est une question qu'il s'est posé des centaines de fois – comme vous tous. Une interrogation à laquelle jamais, il n'a pu apporter de réponses. Seulement, le temps passe & les choses empirent ; c'est lui, toujours lui, la cible. Les jours ressemblent à des semaines et les nuits sont éternelles. Il voudrait tant être un enfant comme les autres. Un môme qui pose des questions débiles, qui emmerdent ses parents pour avoir les tout derniers jouets à la mode, qui refuse d'aller à l'école, de faire ses devoirs & de ranger sa chambre. Mais, de tout ça, William se fout. Lui, il voudrait juste que ça s'arrête. Tout, stop, fini, il n'en peut plus. Il veut lâcher prise, mais ses doigts moites restent pourtant accrochés. La dernière chose qu'il souhaite se reproduit toujours, et la scène défile en boucle dans sa tête, bloquée en mode replay. Chaque clignement de ses yeux est une nouvelle illustration de l'horreur qu'il a vécu. Et chaque nuit est hantée par le même cauchemar ; ses grosses mains froides & dégueulasses sur son pauvre petit corps gelé qui, jamais, n'a rien demandé de tout ça.
Alors il ferme les yeux et espère. Espère qu'un jour meilleur viendra, tôt ou tard – mais plutôt tôt, si possible. Il espère que la vie lui rendra ce qu'elle lui a pris, et qu'elle s'acharnera sur le coupable, plus sur l'innocent. Il le sait pourtant, que ses désirs sont tous vains, que jamais aucune justice ne sera rendue. Il voudrait qu'il crève. Ou peut-être désirerait-il simplement mourir, lui ? Au moins, il n'aurait plus à avoir à faire à tout ça. Il ne serait plus la victime sexuelle de personne. Il serait sûrement le plus heureux des enfants. Et une larme glisse le long de sa joue tremblante ; du bout du doigt, William la fait mourir et se promet une chose. C'est comme une renaissance : jamais plus il ne pleurera. Il ne peut plus, il n'en a pas le droit. Il se doit d'être fort. Comme pour dire à la vie : « va te faire enculer, à partir d'aujourd'hui c'est moi qui choisi. »
✣ CHAPITRE DEUX. « William, quand est-ce que tu comptes ranger ta chambre ? C'est déjà presque impossible de passer la porte ! » C'est dingue, les parents. Ça te répète toujours la même chose, en boucle – et pourtant, ils le savent pertinemment, que jamais il ne fera rien. Sa mère devrait le connaître, depuis le temps ; et pourtant, bien souvent, il lui arrive de se dire qu'il connaît mieux sa génitrice que cette dernière ne le connaît lui. A moins qu'elle ne le fasse exprès ? Ouais, c'est sûrement ça. Il se retourne à peine vers elle, comme si ce qu'elle venait de dire n'avait aucune importance. Non, en fait, ce qu'elle vient de dire n'a vraiment pas d'importance et, consciemment ou non, l'adolescent le lui fait savoir. « Un jour faudra que tu m'expliques l'intérêt d'avoir une bonne si faut toujours tout faire soi-même, hein... Et j'te jure si tu m'appelles encore William j'vais installer ma chambre dans l'garage de Sid ! » Il sait qu'il est le plus logique des deux – il sait aussi que sa mère ferait n'importe quoi pour sauver les apparences. Comme engager une bonne & obliger son fils à faire le ménage dans sa chambre, pour pouvoir prétendre avoir la meilleure situation possible, et le fils le plus adorable de la terre. Mais, franchement, y'a vraiment quelqu'un qui est dupe, ou bien elle est la seule à se mentir à elle-même ? « On dit une femme de ménage, pas une bonne. Et tu portes le prénom de ton grand-père, un jour il faudra t'y faire. » Elle vient de faire une rime et l'espace de quelques secondes, il a envie de le lui faire remarquer. Mais non, en fait, il n'veut pas vraiment discuter avec elle. De toute manière ils ne parlent jamais – avec elle, ça fini toujours en cours de français, en leçon de grammaire ou tout simplement, en liste de réclamations. Peut-être bien qu'ils n'ont jamais eu une seule discussion, l'un avec l'autre. « L'un ou l'autre t'façon elle est payé pour nettoyer notre merde, et compte sur moi pour jamais m'y habituer, surtout ! » Il se plaît à lui faire perdre la boule, c'est à ce moment-là qu'il se sent réellement puissant. Pour une fois, dans sa vie, il a un peu de contrôle sur elle. Et c'est dingue comme cette sensation est jouissive, putain. « Mon Dieu, ta crise d'adolescence va me rendre chèvre ! » Elle a tant évoqué son hyperactivité pour justifier sa façon d'être qu'elle a sûrement jubilé en le voyant entrer dans l'adolescence. C'est comme être dyslexique, ça passe toujours finalement. William, combien de fois je t'ai dit de pas mettre tes pieds sur le canapé ? Foutue crise d'adolescence ! Oh, William, c'est quoi cette note ? Encore en crise d'ados ! Mais lui, lui ça l'amuse. Lui il se joue d'elle, mais elle n'y voit que du feu. Devant une supposée crise d'adolescence, elle n'avait jamais vu qu'elle avait à faire à un véritable mal-être. À une douleur acide qui, jour après jour, lui brûle un peu plus le cœur. Il a envie, il a besoin de se venger d'elle. De jour en jour, il la déteste, de plus en plus. « Bééééééé » finit-il par hurler. Et il reconnaît, sans vouloir se venter, qu'il imite plutôt bien la chèvre.
✣ CHAPITRE TROIS. « T'as moyen d'arrêter de chialer comme ça ? J'te jure, tu vas m'en faire gerber là. » Ok, il aurait dû se douter qu'elle finirait par pleurer toutes les larmes de son corps et que, par conséquent, il n'aurait jamais dû accepter de faire cette soirée. Ou bien, simplement, de regarder ce film. « T'es vraiment qu'un con Liam, t'as pas d'coeur, ça te fera crever. » Ses yeux s'agrandissent naturellement, parce qu'il vient quand même de se prendre une petite baffe en pleine gueule. Si son expression faciale ne ment pas, il ne l'avoue cependant pas, préférant, comme à son habitude, jouer le jeu du mec au cœur de pierre. « Moi, pas d'coeur ? Délire pas hein, assume juste d'être une grosse madeleine qui fond en larme à la première occasion ! » Persuadé qu'il a raison, il se gratte le talon, sans vraiment attendre de réponse. Sauf qu'il en a une. Et que, pour une fois, c'est pas aussi résigné que ce qu'il escomptait. Ou bien, peut-être que si justement, c'est trop résigné pour qu'il reconnaisse son ami ? « Et toi, assume d'être un salaud sans cœur. Le jour où tes seules sorties seront pas aux enterrements des gens juste pour te marrer on parlera de la façon dont je pleure, okay ? » Il hausse les épaules – ça lui paraît normal, à lui, de s'amuser du malheur des autres. Merde, y'en a qui prennent leur pied en frappant les gens avec qui ils couchent – lui, au moins, il a pas besoin de faire de mal pour être bien. Allez quoi, il est vachement normal, bordel ! « Eh, détends-toi, c'est juste un film ! » Comme d'habitude, sa voix transpire la condescendance, dégoulinant en litres sur son amie, totalement désespérée. Elle perd patience, elle lâche prise. Elle va s'en aller et il ne voit rien. Ou bien préfère-t-il simplement ne rien voir. « C'est pas le film bordel, tu me gonfles, tu me soûles t'as pas de sentiments, tu réfléchis jamais, j'ai l’impression de traîner avec un môme en pleine crise, j'en ai marre de toi & de tes remarques. Tu sais quoi ? Va t'faire foutre avec ton film, ta soirée débile et tes réflexions à la con ! » Mais, encore une fois, il n'est pas touché. C'est pas juste un jeu, hein ; ses remarques ne l'atteignent vraiment pas. Il est au-dessus de tout ça lui, et depuis tellement longtemps ! « Et hop, encore une excuse pour pleurer... ! » C'est le truc qu'il supporte le moins au monde – voir quelqu'un pleurer. Pas parce que lui ne pleure pas, hein. Simplement parce qu'à ses yeux, pleurer, c'est pire que de porter toute sa vie un tee-shirt avec écrit « JE SUIS LACHE » dessus. Très peu pour lui – et en grand connard qu'il est, il se doit d'en faire profiter tout le monde. « Tu trouveras jamais quelqu'un qui te supportera plus longtemps que moi Liam, t'es vraiment invivable, tu sais quoi ? J'en peux plus de toi, tu vas crever tout seul comme une merde, tu t'mordras les doigts d'avoir été un sale con et ce sera trop tard ! » Et alors, elle s'en va. Là, comme ça, maintenant. Ils étaient en pleine soirée films et BAM, elle se casse. Il n'y comprend rien. Mais, elle reviendra. C'est sûr. « Merde, j'croyais que DiCaprio faisait juste mouiller quelques culottes, pas qu'il faisait péter des câbles aussi, si on m'avait prévenu j'aurais pas accepté de regarder ton film de nana, de toute façon j'ai jamais pu le blairer ce mec, ni ce film d'ailleurs, c'est bidon un bateau qui coule et... PUTAIN COMBIEN DE FOIS J'T'AI DIT DE PAS CLAQUER LA PORTE COMME CA ? » Il a probablement crié suffisamment fort pour qu'elle entende – mais rien ne lui prouve que c'est le cas, peut-être bien que la fureur rend sourd. Alors, il se demande depuis combien de temps elle essaie de le supporter. Depuis combien de temps joue-t-elle à être son amie, alors que non ? Il ne sait même pas quand ça a commencé, mais ça n'a aucune importance. « Elle reviendra. » En fait elle n'est jamais revenue. Mais elle n'avait pas complètement raison non plus – car il n'avait pas fini seul. Enfin, pas vraiment, quoi.
✣ CHAPITRE QUATRE.
« Du bénévolat ? Dans une église ? Sérieusement ? » Elle jette sur lui le même regard qu'à chaque fois qu'elle est agacée par sa petite personne, mais pour le coup, Liam et ses sourcils froncés le lui rendent plutôt bien. « Je vais t'acheter un livre de blagues sur les blondes, ça développera un peu ton humour parce que là désolé mais c'est limite, hein. » Bah ouais, elle a jamais été drôle, et maintenant elle essaie ? Pourtant, vu son regard, ça ressemble pas trop à une blague. Enfin, pas du tout même. « Et toi tu vas apprendre à arrêter de rire de tout, parce que ça ne te réussira pas. » Il hausse les épaules, totalement insensible à cette remarque. Pourtant elle a raison : ça ne lui réussira pas, et d'ailleurs, ça ne lui a jamais réussi. Mais elle ne le changera jamais. Parce qu'au fond, c'est elle qui l'a rendu comme ça. « D'accord, je vais m'inspirer de toi et je vais devenir austère et froid et tout le monde ne jurera que par ma réputation ! » C'est violent mais c'est plus fort que lui - à 20 ans, il ne supporte plus tout ce qu'elle lui impose arbitrairement depuis qu'il est trop jeune. « Va-t-en William, va faire quelque chose de tes dix doigts, je ne te supporte plus. » Rien à foutre. C'est tout ce qu'il voulait - s'éloigner d'elle. Ça fait des années que lui ne la supporte plus. Chacun son tour, bordel. « Mais qu'est ce que tu fais ? » Elle le regarde avec ses grands yeux bruns & Liam ne peut s’interdire de penser qu'elle est plutôt mignonne. Mais bon, elle est sûrement trop coincée, trop enfermée dans les conventions pour pouvoir lui trouver un minimum d'intérêt. C'est drôle, il paraît que les contraires s'attirent. « Rien de spécial, j'ajoute un peu de piquant à cet après-midi déjà trop chiant. » S'emparant de touuutes les listes sur lesquelles le duo bosse depuis maintenant un week-end entier, Liam traverse l'église et... se fait la malle. Ouais, il s'en va, littéralement, parce qu'il n'en peut plus de cet enfermement, parce qu'il a besoin de bouger et parce que, faut bien se l'avouer, ça fait vachement longtemps qu'il n'a pas emmerdé quelqu'un. Mais, alors qu'il envisage déjà de se rendre au bord de la plage pour rejoindre ses potes, il entend cette voix, si peu familière, qui le ralenti dans sa course. « Attends, tu peux pas partir comme ça ! Enfin si tu peux, mais pas avec nos listes ! » C'est marrant, parce qu'elle n'a pas l'air de comprendre que dans la tête du blondinet, c'est juste une blague. En même temps, ça ressemble plus à une farce d'enfant de cinq ans qu'autre chose, mais bon. « Tu crois ça, hein ? » Et il se met à courir vite, très vite, pour qu'elle ne le rattrape pas. Il agit encore comme le dernier des crétins, à jouer au lieu d'être sérieux. Mais c'est lui, c'est ce qu'il est – et il ne s'en rend pas vraiment compte mais, dans sa course effrénée, peut-être qu'il vient juste de commencer à courir après l'amour. behind the mask
PSEUDO + shake PRENOM + Marcie FREQUENCE DE CONNEXION ? + bonne question, j'dirais 5j/7 UN PETIT MOT ? + AUSTRALIE! (voilà, c'tout.)
Dernière édition par Liam H. Stanhope le Sam 9 Mar - 11:41, édité 2 fois | |
|