(neo) pas besoin que ça soit facile, juste que ça soit possible

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BY STEPHENAMELLSOURCE ON TUMBLR
stephen amell

~ alaneo baxter ~
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Et puis j'ai appris que la vie ressemblait beaucoup au surf. Quand vous êtes coincés dans la zone d’impact, vous devez tout de suite sortir très vite la tête de l'eau sinon, vous ne pouvez pas savoir ce qu'il y a au dessus des vagues et si vous avez la foi tout est possible... Absolument tout.

∞ my life as a duck ∞

Il est six heures du matin. La nuit a été courte mais tu te sens en pleine forme, comme toujours. Vêtu d'un simple short de bain Rip Curl, tu es a peine sorti de ton lit que tu saisis déjà ta planche de surf afin d'aller rejoindre tes amis sur la plage que tu peux apercevoir depuis ta fenêtre. « Pas si vite ! » s'exclame la voix de ta mère alors que tu t'apprêtais à prendre quelques fruits afin de déjeuner au bord de l'océan. Celle-ci te mime de t'asseoir au bar qui sépare la cuisine de la salle à manger et tu t’exécutes sans broncher : ta génitrice sait se montrer très persuasive malgré le grand sourire scotché sur ton visage. « N'oublie pas que ton professeur particulier arrive à dix heures. Il vient de l'autre bout de l'île alors tâche d'être à l'heure. » continue-t-elle avec une évidente bonne humeur plutôt communicative. Tu réprimes une grimace. Tu as beau apprécier les cours, tu t'en serais bien passé aujourd'hui : on avait annoncé des vagues incroyables pour la journée. « Ne t'en fais pas, je serais là. Je peux y aller maintenant ? » lui répondis-tu simplement avec une excitation non dissimulée. Au moins, tu pourrais profiter un peu de la mer en ce début de matinée, à condition de ne pas perdre ton temps en discussion comme c'était le cas présentement. Ta mère acquiesce, amusée, et tu te ne fais pas prier, t'élançant à l'extérieur en criant un simple : « A toute à l'heure. » pour être certain qu'elle t'ait bien entendu. Quelle chance tu as, c'est exactement ce à quoi tu penses tandis que tu franchis les quelques mètres qui te séparent du paradis.

Debout sur ta planche, tu te concentres sur la figure que tu es entrain de réaliser. En ce moment même, il n'y a plus toi ne faisant qu'un avec l'eau salée que tu domptes de ta hauteur. Tu n'as peut-être pas le niveau d'un véritable professionnel mais cela t'indiffère, tout ce que tu veux, c'est surfer. Peu importe le nombre de médailles que tu as à ton palmarès. Tes muscles tendus par l'effort te portent à peine tandis que tu te laisses retomber dans l'eau claire une fois la vague disparue. Tu te sens bien, vivant et tu bénirais presque le ciel de t'avoir permis d'être né ici, dans ce berceau du surf qu'est Hawaï. « Tu pars déjà ? » questionne ta meilleure amie lorsque tu repose enfin les pieds sur la terre ferme en t'apprêtant à retourner chez toi. Le temps est passé si vite comme à chaque fois que tu retrouves sur cette surface salée. Tu hoches la tête positivement : « Ma mère a appelé un professeur particulier, tu sais à quel point elle est à cheval en ce qui concerne les cours. Puis tu la connais, mieux vaut pas que je sois en retard. ». Cette réponse vous arrache un rire franc à tous les deux et tu viens lui coller un chaste baiser sur la joue. « On se voit au feu d'artifice ce soir au fait ou tu ne nous feras pas l'honneur de ta présence comme la dernière fois ? » son interrogation te fais quelque peu grimacer au souvenir de cette soirée malgré le ton moqueur de la jolie Hawaïenne. « Bien sur. Mais je ferais mieux d'y aller maintenant sinon je ne pourrais certainement pas venir pour cause de mort par retard. ». Tu tires la langue tandis que ton interlocutrice part à rire de nouveau : « Files dans ce cas. J'ai horreur des enterrements. »

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Ce n'est que maintenant que tu réalises, posant un pied sur le sol Australien. Le décalage horaire te fait un peu tourner la tête mais tu n'y prends pas garde : tu as réussi. Ton acharnement a enfin payé et cela t’emplis d'une certaine joie que tu ne parviens pas à cacher, souriant à t'en décrocher la mâchoire. Le paysage est magnifique, certes pas autant qu'à Hawaï mais il ne te seras pas bien difficile de t'y habituer bien que ton petit village natal te manque. Rien de surprenant quand on y a passé chaque seconde de chaque journée depuis vingt-six ans. Prenant une grande inspiration, tu apprécie pleinement ce changement radical dans ta vie dont tu es prêt à profiter au maximum. Le trajet en taxi jusqu'à Glen Oak te semble relativement court, perdu dans ta contemplation du décor qui défile à travers la vitre grande ouverte, laissant une brise chaude te caresser le visage. L'auto finit par s'arrêter devant un immeuble où t'attends sagement ta toute nouvelle demeure, perchée plusieurs étages plus haut et surplombant l'océan. « Bienvenue à la maison. » murmures-tu pour toi même en fixant l'horizon.