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 She's a dream.

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Maxine Saddler

Maxine Saddler


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✣ INSCRIPTION : 27/02/2013

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MessageSujet: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 21:24

Citation :


© BY CREATEUR ON TUMBLR
marilhéa peillard


~ Maxine Tabatha Saddler ~
----------
nos âmes s'effleurent, s'embrasent et se meurent.

✣ ✣ ✣

AGE + vingt ans PROFESSION + chorégraphe, danseuse STATUT + célibataire DATE DE NAISSANCE + vingt septembre
LIEU DE NAISSANCE + Whangarei, Nouvelle-zélande. NATIONALITE + néo-zélandaise GROUPE + going up the country

∞ mirror, mirror ∞

∞ Maxine, c'est cette fille, cette optimiste forcenée qui voit le monde sous son plus bel aspect, c'est cette femme persuadé que tout Homme possède quelque chose de foncièrement bon. Que l'humanité entière repose sur quelque chose de bien. Quoi ? Elle ne le sait pas vraiment mais qu'importe. Elle y croit. Persuadée que, de toute manière, on ne perd rien à être optimiste.
∞ Elle n'a pas une grande famille, ses parents ont divorcé très tôt dans son enfant, sa mère l'a élevée et son père à refait sa vie loin de la Nouvelle-Zélande, rendant leur lien des plus obsolètes. Ça n'a toutefois jamais empêché Maxine d'apprécier les peu de moments qu'elle passait avec lui. ∞ C'est une de ces filles au physique ultra-féminin mais au caractère aux antipodes des apparences. Max, elle ne s'encombre pas vraiment de bienséance, elle agit un peu comme bon lui semble, à des attitudes qu'on qualifierait davantage de masculine que féminine.
∞ Un jour, elle a vu une comédie musicale, traînée de force par sa mère qui, déjà enfant, la jugeait un tantinet trop casse-cou et voyait là un bon moyen de lui insuffler une partit de ses goûts. Elle ne se souvient pas de l'histoire qu'exposait cette comédie musicale. Elle a seulement souvenir des danseurs en arrière plan. Depuis, elle n'a jamais eut d'autres rêves que celui d'être danseuse.
∞ Ambitieuse née, même si Maxine fait beaucoup pour autrui, elle n'abandonne pas souvent ses propres objectifs, c'est sans doute ce qui explique qu'elle soit parvenu si tôt au point où elle en est désormais.
∞ Max a une soeur. Ce n'est, toutefois, que ça demi-soeur mais elle a toujours été proche de celle-ci, par le biais de montagne lettres et e-mail.
∞ En tant que sportive, Maxine ne fume pas et boit peu. On ne va pas cacher qu'elle a déjà touché à un joint, une fois, pour essayé, qu'évidemment, elle boit en soirée et à eut une période où elle s'est essayé à la clope. Mais pas à outrance.
∞ Elle adore l'eau, d'ailleurs, si elle n'avait pas été aussi accroc à la danse en elle-même, dans son sens le plus basique, sans doute aurait-elle fait de la natation synchronisé, elle a toujours trouvé ça intéressant. Mais plus encore, elle rêve de plonger sous-marine, de découverte des fonds de l'océan.
∞ Max, elle s'impose, elle en impose. C'est une lumière éclatante dans la pénombre, on ne la loupe jamais. Comme une éclosion de vitalité sur le chemin d'une existence mélancolique.
∞ Max, c'est un ouragan de vivacité, une force de la nature qui par sa volonté - ou sa stupidité - soulèverait des montagnes pour bâtir son futur comme elle le désir. Parce qu'elle peut prétendre être une femme de vie, elle est également une idéaliste convaincue.

behind the mask

PSEUDO + .hopeless glow PRENOM + Assya FREQUENCE DE CONNEXION ? + autant que faire se peut UN PETIT MOT ? + tadam.


Dernière édition par Maxine Saddler le Ven 1 Mar - 2:55, édité 7 fois
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Maxine Saddler

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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 21:25

∞ my life as a duck ∞

Cette nuit, je vais grimper à la lune, m'installer dans le croissant comme dans un hamac et je n'aurai absolument pas besoin de dormir pour rêver.

« Une gamine. Voilà ce qu'elle était. Une enfant aux yeux pétillants qui attendaient que la vie lui offre ce qu'elle avait à lui offrir. Que le monde s'ouvre et lui montre des merveilles jusque là insoupçonnées. Patiente et bienheureuse, elle était l'enfant joviale qui vous souris. Qui ne comprend pas le monde mais qui vous persuade qu'il est beau, qu'il est grand, qu'il est magique et que derrière chaque obstacle se cache une partie du paradis. »

Il était parti, comme une ombre disparaît à la lumière du jour. Peut-être est-ce le bonheur de ma mère, trop étincelant, qui l'avait fait fuir ? Toujours est-il qu'il avait plié bagage. Comme ses militaires qui font leur valise pour ne jamais revenir. Assoiffés d'aventure, d'un ailleurs qu'il espérait plus brillant. Devant mes yeux d'enfant innocent, j'ai vu la matrone se décomposer, perdre de cette jovialité qui était sienne. Pas totalement, non. Elle s'est seulement perdue dans sa tristesse, l'espace de quelques temps. Et si, dans le fond, elle demeurait la même qu'autrefois, une part d'elle-même s'était perdue, sans doute était-elle partie avec mon père. Je n'ai jamais eut de rancune. Ni pour ma mère, qui a lâché prise l'espace d'un bref instant, ni pour mon père qui est parti. Je crois que dans le fond, j'avais saisi que tout continuais toujours. D'une façon différente, certes, mais qu'importe.

« Elle a le sourire de la malheureuse qui veut sembler heureuse. De la femme blessée qui bâtit des forteresses de fierté pour paraître solide. Lui a-t-on, que son château était fait de carte ? Lui a-t-on dit, que le vent soufflera bien vite ?  »

« Alors Tabatha, comment tu as trouvé cette pièce? » Je l'observe, si heureuse d'avoir pu partager avec moi un bref instant de lien mère-fille. Son regard pétillerais presque. Ça serre mon cœur d'enfant de voir ses traits s'adoucir. Alors, je refoule le goût amer que me laisse l’appellation que tu me donnes désormais. ''Tabatha'' me fait l'effet d'un sifflement, tel un chien. A ses yeux, Maxine n'était de toute façon qu'un dérivé vulgaire de Maxime. Ne faisant que renforcé son impression d'avoir une gamine aux antipodes de celle qu'elle avait ardemment désiré, à rêver de mariage princier dans un champ de pâquerette. Mais innocente et juvénile, ne désirant ardemment que le bonheur de cette femme dont les traits se sont durcis à son divorce, je souris. Mes yeux, à mon tour semblent se remplir d'étoile. Je sais qu'elle aimerait que je lui parle de Roméo et Juliette, qui se chantent, littérairement, leur amour. Mais dans mon esprit encore émerveillé ne demeure que les danseurs en arrière plan, qui bougent de façon synchronisé, avec grâce. Ils ont laissé à mon esprit d'enfant bien plus de sensation que les chants d'amour des deux protagonistes. Je ne me souviens même plus de l'histoire. Aucune importance. « Tu sais maman, je crois que plus tard, je serais danseuse. » Elle me jauge de toute sa hauteur de mère. Les paillettes de ses yeux s'éteignent lentement, c'est la lassitude coutumière qui la remplace, l'ennuie de voir qu'encore une fois, sa fille n'a pas suivie la voix qu'elle imaginait. Pourtant, elle me souris, comme résigné à ne jamais voir sa fille chérie être telle qu'elle l'avait si souvent idéalisée. Sa main caresse mes cheveux avec douceur, ses bras m'encerclent et je suis soulevée du sol. Gamine de dix ans, si chétive et si douce. Perdue dans la contemplation d'un monde que ma mère ne perçoit pas de la même façon.

« Sa déception grandit face à l'enfant. Le chemin l'éloigne d'elle. Elle devient amère, la matrone solitaire. Elle rêve d'amour éternel et elle voit son oiseau d'enfant qui déploie ses ailes. Mélancolie. »


Il a déposé ses valises d'enclumes dans tous les coins, pourtant je ne me suis jamais senti aussi légère depuis que je l'ai rencontré.

« Il y a des rencontres, qui n'ont aucune incidence sur nos vies. Ces gens qu'on croisent dans la rue, la personne avec qui on parle au supermarché et qu'on oublie sur le chemin du retard, l'inconnu qui nous a redonner un livre tombé au sol, celui a qui on a sourit la veille. Des passants si vite rencontrés, si vite oublié. Des fantômes éphémères dont on fait le deuil à la vitesse de l'éclair. Puis, plus rarement, on fait de ces rencontres, si banals et insignifiantes qu'on n'imagine pas qu'elles deviennent importante et qui, pourtant, le deviennent plus que nulles autres. »

Dans mes souvenirs juvéniles ne subsiste de ma rencontre avec Hugo que l'étrange impression d'avoir rencontré un ange en pleine déchéance. Il était littéralement tombé du ciel, l'oiseau blessé par la vie, ses ailes déchiquetés, s’effondrant sur l'asphalte avec virulence. J'aurais pu partir. Continuer ma route. Ne pas prêter attention à l'oiseau dégringolant qui tente à peine de se relever. J'ai pas de raison à mon geste, une gentillesse notable, sans doute. Où un penchant étrange, déjà gamine, pour les gens au regard triste. Qu'importe. Je lui ai tendu la main. J'ai tendu la main à Hugo Nguyen et c'était sans doute la plus importante rencontre personnelle de mon existence.

« Elle disait que le désespoir de ses yeux contrastait avec la douceur de son âme. Que ses silences l'imploraient de l'aider et que ses paroles n'en montrait rien. Alors, elle a suivit l'invisible et le muet. Sans faire fît du perceptible et de l'audible. »

Hugo Nguyen. Il était aux antipodes de celle que j'étais. Ensemble, nous étions le jour et la nuit. Il était la nuit, j'étais le jour. Ma jovialité et ma façon de vivre contrasté avec cet enfant dévasté que j'avais rencontré, cet être chétif passionné de surf et qui, perdu dans sa tristesse, ne voyait pas les beautés du monde. Alors je les lui ai montré. Peut-être n'étais-ce pas les bons coins, n'étais-ce pas les plus belles beautés, n'étais-ce pas le meilleur chemin. Qu'importait puisque, à mesure que la route se traçait, à mesure que les années s'écoulaient, l'esquisse des sourires d'Hugo étaient remplacé par des rires venant du plus profond du cœur ? Il était devenu lumineux. L'oiseau blessé qui reprenait son envol. L'ange aux fissures raccommodés, ne laissant que des cicatrices protégées derrière la joie nouvelle de vivre.

« On raconte qu'il est facile bien trop aisé d'apprécier quelqu'un. Tout aussi facile de s'y attacher, de l'aimer. Difficile de l'admettre. Un possible de le refouler. »

« [...] et si j'ai la crève, ça en sera fini de toi mon vieux. » Il me sourit, un sourire un brin comateux, relatant à lui seul toute une soirée dont il n'a probablement aucun souvenir. Ses bras s'enroulent autour de mes épaules. J'ai beau prétendre, cette routine et cette relation singulière sont devenus une addiction qui me convient à merveille. « Arrêtes de dire des conneries, t'as jamais été capable de m'en vouloir fais pas semblant. » Une voix dans ma tête, vicieuse et perfide me rappelle qu'il a raison, le salaud. Mais illusionniste des sentiments, je le repousse sans me départir de mon sourire. « Et toi vas prendre une douche, tu pues l'alcool et la sueur, c'est dégueulasse! » [...] C'était facile, avec Hugo. Toujours facile. Peut-être trop ? Dans ce tableau de facilité dégoulinante de niaiserie masqué par l'ironie constante dont nous faisions preuve, on aurait du se douter que les choses changeraient. On a rien vu, non. Nous, on a continuer à vivre de facilité et de nos passions. [...] « Il n'y a qu'une explication possible à cela ! Tu dois être tombée follement amoureuse du bel homme que je suis devenu et tu ne peux te résoudre à t'éloigner tant mon corps divin te donne envie. » Une claque dans la gueule. Pas à lui non, à moi. Une infime seconde, déjà trop perceptible, ce qu'il dit semble avoir un sens. Non, ce qu'il dit a réellement un sens. Et c'est détestable de se l'avouer dans le confinement de mon esprit. Je frappe son épaule. « Excusez-moi monsieur le mâle au corps divin, mais j'ai des choses plus importantes à faire que vous écouter raconter des conneries toute la sainte journée. »


Mon rêve gonfle comme une pâtisserie au four, je crois qu'il est prêt pour son passage à la réalité.

« On s'y accroche parce qu'on y tient. Parce que le soleil semble se ternir quand nos coutumes rassurantes s'en vont l'espace de quelque temps, parce qu'on est fébrile quand on sort de nos sentiers battus. »

« Je te rejoins plus tard, je dois appeler quelqu'un. » Mes doigts font la même touche à chaque fois, le dernier appel. Hugo. C'est comme une habitude qu'on ne veut pas abandonné, qui, même si elle nous mange un temps considérable dans un emploi du temps déjà surchargé, reste un automatisme qu'on apprécie. Quelque part, je crois qu'Hugo était devenu une sorte de drogue, une dose de sa présence et sa voix dans mon esprit savait relancer tout le mécanisme de mon corps. La journée suivante ne pouvait qu'être bonne si je l'avais entendu.

« Les routines s'installent facilement, changent tout aussi facilement, et avec elles s'en vont ceux qui constutiait le quotidien d'autrefois. Ne subsiste alors que de vagues souvenirs gardé en mémoire, qu'on ressasse encore et encore. C'est ça, la nouvelle routine, vivre au présent dans son passé. »

« Et bien ? Pas d'appel aujourd'hui? » Je jauge Joanne, son regard inquisiteur et son sourire en coin me font hausser un sourcil réprobateur, elle a ce côté fouineur, un peu fourbe parfois, à vouloir connaître les moindres recoins de l'existence des autres. Surtout de moi, en vérité. Je crois bien c'est mon amie, j'en suis pas vraiment certaine. « J'appellerais plus tard. » Une phrase innocente, persuadée de ne pas créer là le déclencheur d'un éloignement qui me déchirerais. Mais plus les jours s'écoulaient, plus le temps s'amoindrissait. Étrangement, celui que j'imaginais être une routine plaisante et impossible à abandonné s'éloignait de moi, peut-être pas sa faute, peut-être par la mienne. Sans doute un peu des deux. Parce qu'on avait chacun décidé de poursuivre nos rêves, deux chemins qui divergeaient de celui qu'on empruntait autrefois tout les deux, quand on était plus jeunes, des gamins qui rêvaient d'un avenir radieux où ils auraient tout ce qu'ils voulaient. Leurs rêves respectifs et leur amitié intact. On aurait du s'en rendre compte, ouais, qu'à l'époque, c'était trop facile, trop beau, trop parfait pour que ça dur indéfiniment. L'éphémère est merveilleux et la routine s'en va toujours.

« Elle l'oublie. Un peu. Beaucoup. Son souvenir se cache dans un coin de son esprit. Parfois, elle y repense, comme un fantôme venant la hanter, elle devient mélancolique et s'endort le cœur lourd. Puis au matin, le soleil brille de nouveau, le fantôme s'est enfui et son corps, son âme et son cœur, de nouveau, ne sont voués qu'à une seule chose : sa passion. »

« Un deux trois quatre, cinq six sept et huit. » Les mêmes mouvements, répétitifs. La sueur sur son corps, ses cheveux, même attachés semblent trempé, collant à sa nuque, à sa son front. Son t-shirt n'est plus qu'une éponge. Depuis combien de temps est-elle là ? Oh, des heures. Des heures qu'elle ne comptent même plus. Mais étrangement, elle ne s'est jamais sentie aussi bien que dans cet élément qu'est la danse. Tout le monde à quitté la salle, que j'y suis toujours. Mon corps n'est qu'un amas de membre engourdis que je bouge encore par on ne sait quel miracle. « Tu t'arrêtes jamais Tabatha? » L'ironie perle dans la voix de Joanne, la vicieuse sait que j'exècre ce prénom, cela ne relève que de la provocation pur et dur. Je crois que dans le fond, c'est ce qui fait qu'encore aujourd'hui, Joe est mon amie. Elle a cette manière d'aborder le monde, si différent du mien, si complexe et à la fois si simple, avec cynisme et désinvolture, qui m'intrigue. Je m'arrête et fouilles dans mon sac, tendant révérencieusement à l'impétueuse Joanne la lettre que j'ai reçu. « Félicite moi au lieu de me faire chier. J'ai ma convocation pour ce putain de casting. » Joe me fixe, l'air indifférente. C'est le duel de regard impassible. Finalement, elle cède la première, elle esquisse un sourire et fini finalement par me sauter dans les bras, hurlant à plein poumon des félicitations. Pourtant, quelque part, mon rire s'efface. J'ai toujours su qu'il me manquait, pas au moins de faire ma valise et d'abandonner mes rêves mais, à cet instant précis, la seule personne que je voulais voir me féliciter, c'était Hugo. Et évidemment, il n'était plus là.

« Ca n'a pas toujours été facile. Ca a même été parfois très dur. Usée à un point tel qu'elle avait songé à abandonné. Mais que subsisterait-il alors de sa fierté ? Elle avait laissé derrière elle tant de chose, tant de souvenirs qu'il aurait été dévastateur de lâcher à cet instant. »


Et mes rêves se brisent sur tes phalanges. Je t'aime trop fort, mon ange.

« C'est le néant. »

Une furie fébrile dans un hôpital. Voilà ce que j'étais. Sans demander mon reste, j'ai longer les couloirs à la vitesse de l'éclair, jusqu'à la chambre d'Hugo. Pourtant, devant la porte, j'ai marqué un temps d'arrêt. Quelque part, au fond de moi, j'avais peur de brisé l'illusion. De devoir remplacé le dernier souvenir que j'avais de lui par l'image du gamin de onze ans qui descend du ciel avec ses ailes brisés. J'avais peur que, comme autrefois, il y ait tout à faire. Peur qu'encore une fois, il soit brisé. J'ai failli tourner les talons, je crois. J'avais trop peur de voir le présent, le plus proche passé était si beau. Mais j'ai réalisé que je m'en foutais bien qu'il soit un putain de pigeon amputé, un phénix qui se relève toujours où même tout autre chose. Tant que c'était Hugo, ça m'irait. J'ai poussé la porte, presque trop vite et mon regard à percuté le sien. Mon cœur à loupé un battement, j'en suis persuadé. Mais l'illusionniste en moi à refait surface et mise à part l'inquiétude, rien, du tout moins, je l’espérais, ne se laissais voir. « Sors moi d'ici. » J'ai rien répondu. Il savait que je le ferais.

« J'ai couru sur les routes pour discerner le feu vert. Tu sais, j'voulais juste trouver le bon chemin. J'voulais juste qu'on trouve la bonne route. Qu'on puisse rien qu'une fois, se trouver en direction du bonheur.

Avec Hugo, c'était facile. Je l'ai déjà dis, non ? Même la difficulté semblait simple. Pas dans le fond, non, juste sur le forme. Dans mon esprit se dessinait le cheminement évident de la suite de l'histoire. Moi qui lui tend la main, qui l'aide à se relever, à aller mieux. Qui l'aide à redessiner des sourires sur son visage un brin dévasté. « Hugo? » Je sais qu'il ne veut pas parler, c'est presque évident. Pourtant, les mots me brulent les lèvres, oh il y aurait tant de chose à dire, des inquiétudes qui martèlent le cœur, des aveux qui empêchent de bien respirer, des souvenirs qu'on a pas pu partager. Finalement, son regard inquisiteur, que je sentais posé sur moi même dans la noirceur de la nuit m'obligea à ne poser qu'une question. La plus stupide et inutile des questions qui existent en ce bas monde. « Est-ce que ça va? » Qu'aurait-il à répondre, de toute façon ? Demande-t-on a un aveugle si il trouve le paysage jolie ? Je viens de le sortir d'un hôpital, moi, le fantôme revenu de nulle part, revenu de ses rêves personnels, qu'est-ce qu'on en a à foutre, de mes questions à la con ? « Roules. » Encore une fois, j'ai rien répondu. Il savait que je le ferais. Lui, il s'est juste endormi. Je ne saurais pas dire si c'est sa proximité qui m'a troublé, où l'air triste qu'il affichait, même lorsqu'il était assoupis. Toujours est-il que je ne cessais de lui jeter des coups d'oeil, parfois même au profit de la route, juste pour vérifier qu'il était bien là, qu'il était, au minimum, encore vivant. Finalement, je me suis arrêtée.

« Elle a le cœur gonflé de tristesse. Moi j'crois bien que si on lui montrait une vieille photo sépia, elle remplirait les océans avec sa joie mélancolique.

J'avais pas les moyens de lui offrir la suite nuptiale, en pleine période de castings et petits rôles encore sous-payés qui propageait mon talent au bouche-à-oreille. Mais dans le fond, je suis pas sûr que ce soit le confort d'un lit douillet qu'Hugo attendait. Il semblait, dans son silence étrange, être en quête d'autre chose. « Je vais rester avec toi, t’ira dans un centre de rééducation et on s'installera ensemble, on te soignera puis on retournera à Glen Oak comme si rien ne s'était passé. » Je dépeins mes plans d'avenir comme on prévoirait un itinéraire de vacance. Ca semble presque trop facile, encore une fois. Tout se gère avec aisance, j'en ai même oublié l'audition. Vers Hugo si mal en point, ça ne semble même pas important. « T'as pas à faire ça. » Il a raison, je le sais. Sans doute aurais-je mieux fait de le laisser à l'hôpital, de lui dire qu'on s'occuperait de lui de lui et continuer de faire des pas de danses dans cette salle vide et silencieuse. A cet instant, pourtant, ça semblait être une solution totalement dérisoire. « J'ai envie de le faire. On a toujours été ensemble depuis que je suis arrivée en Australie, tout ce que j'ai toujours fait c'est de te soigner, t'aider à reprendre pieds et à repartir de plus belle. » Le premier aveu. Une douce et atroce vérité. Douce, parce que je prenais pleinement conscience que j'avais trop longtemps prit le chemin inverse de celui que je désirais vraiment. Atroce parce qu'il supposait que j'étais prête à laisser la danse sur le bas côté et que ça me semblait alors presque inconcevable. C'est le trouble qui s'installe, nos gestes qui s'entremêlent, je ne sais pas pourquoi, ni comment. Ca c'est fait, c'est tout. Parce que sur l'instant, je crois que ça nous semblait évident, comme le cheminement parfait de cette folle soirée. Nos lèvres qui se rejoignent. Le soubresaut de mon palpitant qui implore la douceur du baiser de s'arrêter, parce qu'il en devient douloureux d'aimer de cette façon. « Max... » Mais j'ai pas envie d'entendre ses paroles. J'ai pas envie de l'écouter me dire des choses que j'ai peut-être pas envie d'entendre. Ce soir, je veux juste fuir. J'ai déjà le cœur lourd, encore un peu et il tombe. « Je sais … on en parlera demain. » En attendant, laisse moi souffrir un peu. Souffrir de bonheur parce que ça me tue.


J'ai la gueule de bois amoureuse ; le réveil est violent.

« Les esquisses du soleil laisse transparaître un jour nouveau. Des lueurs de renaissance qui se dessine ça et là. Pourtant au fond d'elle, elle sent que tout à changé. »

Mes mains s'entortillent dans mes cheveux attachés, je tourne en rond, le mot est faible. J'ai dans la tête un bordel sentimental. Les certitudes se mêlent aux incompréhensions. Est-ce que j'ai eus raison d'accepter de partir ? Est-ce que j'ai bien fais de venir passer mon casting en laissant derrière moi Hugo ? Définitivement : non. Le résultat est bien là. La désillusion. « Tiens donc, Tabatha fait son come back. Ta mère t'a pas appris à répondre aux appels? » Je suis pas d'humeur à écouter le cynisme de Joanne. Mon regard sombre la rend silencieuse l'espace de quelques minutes. Finalement, ses mains se posent sur mes épaules, me forçant à cesser mes allers-retours. « Maxine? » Son ton est empreint d'une inquiétude rare. Joe, elle se fiche de tout, où presque. En tout cas, elle y prétend à merveille. Je suis presque touchée par son air alarmée de poupée aux yeux ronds. Mes mains frottent mon front comme pour chasser les idées noires qui s'y sont réfugiées. « J'ai foiré mon casting Joe. » A ma voix, elle sait que je ne cherche pas à me dévaloriser, j'ai vraiment louper le coche. J'avais mon rêve au bout des doigts et comme une idiote trop perturbée, je l'ai laissé filer. La plus belle connerie de mon existence. Et la porte se verrouille.

« On lui a insufflé l'optimisme quand elle était enfant. On peut juger cela dérisoire, mais, de tous les dons du monde, croire au monde lui-même est la plus belle chose qui soit. »

« Un deux trois quatre, cinq six ... » Le soupir est flagrant, mes enjambés sont grandes pour mener jusqu'à lui, on a pas le temps, le timing est serré. « T'as toujours un temps d'écart. On reprend, suit moi. » Je réitère les gestes pour la dixième fois en vingt minutes, je ne sais toujours pas s'il a assimilé, il sourit constamment, c'est dur de savoir ce que ressens une personne qui semble toujours heureuse. Il hoche pourtant la tête, l'ai entendu. Mon regard dévie vers l'horloge. « Ok les gars, vous bougez vos culs et vous vous concentrez, on a plus qu'une heure et quart. » Je tape dans mes mains, comme pour transmettre une énergie invisible et je reprends l'inspection de leur boulot.

Le casting avait en effet été raté, c'était on ne peut plus évident et l'absence de réponse de la compagnie de spectacle me l'avait confirmé. Mais ça n'avait finalement pas été vain. L'un des jury, l'âme un peu trop charitable sans doute avait vu un potentiel qu'il disait vouloir exploiter. Une nouvelle porte s'était ouverte et je m'y étais engouffré, savourant avec délice les prémices de ma gloire dans cette passion dont j'avais mon métier.



Dernière édition par Maxine Saddler le Ven 1 Mar - 2:55, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 21:29

Je te réserve Marilhéa, c'est un choix de fou. I love you
Bienvenue, la Nouvelle Zélande c'est magique. She's a dream. 1846089665
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Hugo Nguyen

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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 21:30

Merci encore d'avoir choisi mon scénario She's a dream. 1316310240 She's a dream. 187024083 She's a dream. 2763270137 She's a dream. 1694777847
J'ai hâte de lire ta fiche I love you
Bienvenue She's a dream. 1986279216 She's a dream. 4152564715
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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 21:35

Sinéad, oh Zinser. She's a dream. 1443725980 Merci, merci !

Hugo, merci à toi de l'avoir fait. Et merci de l'accueil I love you
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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 22:11

Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 22:14

Bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyMer 27 Fév - 22:23

Merci à vous deux I love you
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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyVen 1 Mar - 2:58

On me pardonne le double-post mais ma fiche est terminée. (très tardivement, d'ailleurs.) She's a dream. 1228664435
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Hugo Nguyen

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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyVen 1 Mar - 10:52

Y a ci et là des fautes d’inattentions, mais c'est pas étonnant vu l'heure à laquelle tu en as eu fini (mode admin normal OFF, mode hystérique ON)

She's a dream. 1694777847 She's a dream. 3890737051 She's a dream. 1694777847 She's a dream. 3723333355 She's a dream. 459784477 She's a dream. 3986759353 She's a dream. 649168052 She's a dream. 3435574952 She's a dream. 3796487374 She's a dream. 958243886 She's a dream. 3587040970 She's a dream. 2108275693 She's a dream. 216291498 She's a dream. 3393382852 She's a dream. 2494854251 She's a dream. 1223306876 She's a dream. 736004725 She's a dream. 2423171662 She's a dream. 4034100495 She's a dream. 1207987659 She's a dream. 2408779733 She's a dream. 1986279216 She's a dream. 2513577039 She's a dream. 963584154 She's a dream. 3397774782 She's a dream. 269752428 She's a dream. 434148563 She's a dream. 927579042 She's a dream. 3006047692 She's a dream. 556403049 She's a dream. 703133332
J'ai dévoré ta fiche et je l'ai adorée, Maxine et génial et je ne peux que m'impatienter à l'idée d'un rp She's a dream. 1694777847 She's a dream. 1694777847 She's a dream. 1694777847 She's a dream. 1694777847 She's a dream. 1694777847 She's a dream. 1694777847

Je te valide de ce pas She's a dream. 1316310240 She's a dream. 1228664435


Dernière édition par Hugo Nguyen le Ven 1 Mar - 15:33, édité 1 fois
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Allie Mueller

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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyVen 1 Mar - 11:15

Ta fiche est très belle She's a dream. 1316310240
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Maxine Saddler

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MessageSujet: Re: She's a dream.   She's a dream. EmptyVen 1 Mar - 15:06

Hugo, oh là là, pardon pour les fautes, surtout que j'ai l'habitude d'être assez pointilleuse sur ce point, vu que je peux faire des énormités. Mis à part ça, je suis ravi que ma fiche t'ai plu. She's a dream. 178062613

Allie, oh merci. She's a dream. 1846089665
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