somewhere into the water

Citation :

BY CREATEUR ON SOURCE
amber heard

~ solveig soren ~
----------

une citation

∞ my life as a duck ∞

17 ANS. "Tu ne dis rien ok ? Tu as bien compris tout ce que je t'ai dis Solveig ? Arrete de bailler, tu vas m'écouter oui !" Zac tenait sa soeur par le bras et la secouait. Ses sourcils étaient froncés ce qui soulignait son air grave. "Je te suis." Le tonnerre grondait derrière les fenêtres, dans ce ciel noir on ne distinguait que ces éclairs qui transperçaient l'air. "Oublie ça dessuite Sol, tu reste ici et tu me couvre." "Je ne t'ai pas demandé l'autorisation Zac, je viens." Il lança un léger regard sur le ciel avant de le reposer dans celui de sa soeur. Il marqua un temps. "C'est dangereux. Tu le sais autant que moi." Solveig acquiesça d'un signe de tête. Ils tournèrent la tête en direction de la fenêtre, la pluie tombait dru et le tonnerre grondait sans cesse. "Prend ta planche, il ne faut pas perdre de temps, les vagues doivent être parfaites."
Ils marchaient le long de la plage, leur vision était réduite dans l'obscurité et les rafales n'arrangeaient rien. Zac avait une longueur d'avance sur sa soeur mais il se retournait à chaque mètre pour s'assurer qu'elle était toujours là. Ils marchaient en direction de leur plage préférée, celle où ils passaient leurs journées, celle où les vagues seraient sans doute les meilleurs. "On y est Sol, on ne pourra sans doute plus rien se dire maintenant alors la seule chose que j'ai à te dire maintenant c'est, prend ton pied sister, ce genre de vagues, on ne les a qu'une seule fois. Dans vingt minutes on se retrouve ici, ne sois pas en retard." Elle lui effleura l'épaule du bout des doigts, et après un dernier regard, ils se jetèrent dans l'océan.
Solveig regardait sa montre, paniquée. Une heure s'était déjà écoulée et il n'était toujours pas là. La pluie s'était calmée et Sol avait réussi à s'abriter sous une taule qu'elle faisait tenir avec sa planche. Elle n'osait plus s'approcher de l'océan, les vagues étaient d'une trop forte puissance. Pendant quelques secondes elle regretta cette sortie nocturne mais tout ça était dans leur nature, il fallait toujours qu'ils repoussent les limites et qu'ensuite ils puissent se regarder en se disant "et ouais, on l'a fait !". Ils étaient comme ça depuis leur plus tendre enfance, imprudents, intrépides, et légèrement... fou. Il fallait être fou pour décider d'aller surfer cette nuit là, et ils l'avaient fait.
La jeune blonde ouvrit un oeil, puis le deuxième, et instantanément elle plaque son bras au dessus de son visage pour se cacher du soleil. Elle avait mal partout, elle tenta de se redresser mais son dos, son coup, ses jambes, tout la faisait souffrir. Pendant un instant elle ne bougea pas, essayant de se souvenir de la nuit dernière et tout lui revient. "Putain, putain, putain merde, oh merde de merde ZAC, ZAC OU ES-TU IL FAUT RENTRER ! PAPA ET MAMAN VONT DECOUVRIR QUE NOUS SOMMES SORTI ZAC !" Elle s'était levée comme anesthésiée de toute cette douleur, obsédée par l'idée qu'il fallait rentrer le plus vite possible et que son frère avait disparu. Elle criait et courait au bord de l'océan, sa tête bougeait à cent à l'heure, son regard se posait partout, il n'était nulle part. "ZAC ! ZAAAAAC!" Silence. Le bruit des vagues s'échouant sur le sable comblait ce vide insoutenable. Et puis elle tourna la tête à droite, à gauche, les rochers, les vagues incontrôlables de la nuit, l'obscurité, le tonnerre, le danger et le voilà, étendu, le crâne fendu. Elle hurla.

22 ANS. Sa planche sous le bras droit, la jeune blonde marche en direction de sa serviette. Elle ne sourit pas mais intérieurement, elle est très fière de la session qu'elle vient de réaliser et elle aurait même pu s'en venter si quelqu'un avait été là. La plage était déserte comme souvent à cette heure aussi matinale mais Solveig aimait bien cette tranquillité. L'océan, son surf et elle. Elle s'assit sur sa serviette, posa sa planche un peu plus loin et prit son visage entre ses paumes. Des minutes s'écoulèrent sans qu'elle ne bouge. Perdue dans un coin de son esprit, elle ne pensait plus à rien, se contenter de mettre "pause" à la vie le temps d'un instant avant de revenir doucement à la réalité. "Bonjour mademoiselle." Solveig sursauta. "Excusez moi je ne voulais pas vous effrayer, c'est juste que je vous ai aperçut surfer et j'avouerai que vous m'avez grandement impressionné." Solveig lui jeta un bref regard avant de scruter l'horizon. Elle ne répondit pas et se contenta de lui donner comme seul signe de vie un bref mouvement de tête. Il s'assit à côté d'elle ce qui eu le don de l'exaspérer. "Je m'appelle Zac, Zac Harison, je ne veux pas avoir l'air lourd mais, je peux savoir comment vous vous appellez ?" Zac, zac, zac, "je m'appelle Zac" cette phrase résonnait dans le cerveau de la blonde. Le monde semblait s'être arrêté de tourner. Elle se mit à fixer le jeune homme, et de la haine se mit à rugir au fond de son estomac. Tout bouillonnait à l'intérieur de son corps. Elle eu envie de le frapper au visage mais le coup ne parti pas. "Je te conseil de dégager si tu ne veux pas le regretter." "Je vous demande pardon ?" Elle se leva et se dirigea d'un pas vif vers l'océan. "Dégage bordel, dégage ! N'ose plus t'approcher de moi ou tu es un homme mort." Elle s'enfonce dans l'océan avec délicatesse, plongea son visage dans l'eau froide et se laissa porter par les vagues. Tellement de choses avaient changé depuis la disparition de son frère... Sa perception de la vie était bouleversée. Elle n'apportait plus d'importance à rien et sembler trouver son existence absurde. Pourquoi elle était encore là alors que pour lui cette sortie nocturne avait été fatale ? Pourquoi existait-elle pour ressentir autant de souffrance ? Pourquoi l'homme existe. Les hommes meurent et ne sont pas heureux, c'est tout.

23 ANS. Solveig n'avait pas mit les pieds à une fête depuis des années. Elle trainait dans les bars, oui, histoire de se trouver une proie à sauter de temps en temps parce que malgré tout l'humain a besoin de plaisir mais c'était tout. Et puis dans ces situations il n'y avait pas besoin d'échanges, pas besoin de mots, pas besoin d'histoires, pas besoin de sourire et de rire aux blagues de ces hommes qui ont le même but que vous. Ils ne cherchent que votre cul, et vous vous cherchez une heure d'intensité folle, juste une heure ou deux pour vous contenter avant de rentrer chez vous comme vous y êtes parti, seule. C'est Ted, un type qui travail avec elle avec qui Solveig s'entendait plutôt bien qui l'avait forcé avec ses "Allé Sol ça te fera prendre l'air "Allé Sol profite de la vie un peu". Ce que Ted n'avait pas compris c'est que la jeune femme profitait de la vie, à sa façon, et qu'elle n'avait pas besoin de tout ce monde surfait pour vivre. Pourquoi elle avait sauté dans sa douche ce soir là, pourquoi elle avait enfilé un haut sympa et un jean moulant, pourquoi elle avait chaussé ses talons préférés, rien ne l'explique. Ted pénétra dans l'appartement de la blonde à vingt-deux heures tapantes. "Tu es resplendissante. Allons-y." "Pas de compliments, pas de sourires, pas d'excès de joie. Merci." "Tais toi donc le temps d'une soirée, joue un rôle je ne sais pas, sois une personne enjouée et heureuse le temps d'un soir, ça pourrait finir par te plaire." "Ta gueule Ted."
Elle regretta d'être venue au moment où elle passa le pas de la porte. Ted ne lâchait pas son bras, il l'entraina à travers les gens jusqu'au bar où il lui servi un shooter de vodka. L'appartement était pleins c'est à peine si on pouvait circuler sans se coller à quelqu'un. Solveig attrapa le shooter du bout des doigts, le porta à ses lèvres et une seconde après, il était vide. Ted lui fit un baiser sur la joue avant de s'éclipser vers un groupe de filles très sexy. Etrangement cette vision laissa échapper un léger sourire à la jeune blonde qui se resservit un verre, puis un deuxième, puis un troisième avant de se diriger vers le balcon. Elle s'accouda à la barrière et scruta l'horizon. "Zac, je n'aurais jamais imaginé que tu puisse me manquer à ce point. Regarde où je suis sérieux, tu le crois ? Je n'y crois pas moi même. J'ai envie de rouler un joint. Tu as raison je devrais le rouler. Bordel je t'aime vraiment trop, je pense à toi à chaque seconde." "Un joint ? Je suis partant, mais viens on s'casse d'ici parce que je peux pas moi, ce genre de soirée vodka et on danse tous sur le dancefloor, j'ai jamais pu. La plage est pas trop loin, donc.. on s'casse ?"

Levi Mueller a écrit:

Marry meeee, today and everydayyyyyyyyy.
Amber est sublimissime.